Associer alimentation saine, plaisir et écologie dans une même assiette, c’est la voie que propose Sophie-Laure Rigaldo, naturopathe et nutrithérapeute, dans cet épisode du podcast Pépite. Une conversation pleine de recettes inspirantes qui replace le bon sens, la douceur et l’écoute de soi au cœur de notre alimentation.
« Ajouter plutôt que supprimer » une parole rare quand on parle d’alimentation saine. C’est pourtant un des conseils précieux que donne Sophie-Laure Rigaldo, naturopathe et nutrithérapeute dans cet entretien. Avant de penser moins, penser plus. Plus de légumes, plus de légumineuse, plus de fruits, plus d’oméga 3. Une approche importante pour la naturopathe qui nous rappelle que toute démarche de transformation alimentaire doit préserver le plaisir de manger. C’est une condition essentielle pour maintenir une relation saine et durable à l’alimentation. Cette approche permet aussi de prendre soin de sa santé, de la planète et de son portefeuille.

Le sucre raffiné dans notre alimentation, un faux ami pour la santé
La praticienne en santé porte aussi notre attention sur la gestion de la glycémie. Mieux comprendre l’indice glycémique permet de réguler naturellement son énergie, son humeur, et de prévenir de nombreuses maladies dites de civilisation (diabète, inflammation chronique, fatigue…). Sophie-Laure recommande de limiter les sucres raffinés présents dans la plupart des produits transformés. Le bon réflexe ? Consommer des fruits entiers riches en fibres, et si on a envie de douceur, les intégrer à la fin d’un repas plutôt qu’en collation isolée, pour limiter le pic glycémique.
Les légumes au cœur de l’équilibre alimentaire
La règle est simple : pour une cuisine saine et équilibrée, les fruits et légumes doivent occuper 50 % de l’assiette. Une base essentielle pour une alimentation végétale qui soutient à la fois la digestion, la vitalité, et une bonne santé globale. Les légumes sont aussi de formidables alliés pour diversifier les saveurs, colorer les repas et retrouver un lien plus direct avec les saisons. Manger de saison et local permet d’ailleurs de renforcer l’apport en nutriments tout en limitant l’empreinte écologique de nos choix alimentaires.

Légumineuses, protéines végétales et équilibre
Réduire les protéines animales ne signifie pas se priver de protéines. Sophie-Laure insiste : il est tout à fait possible de couvrir ses besoins avec une alimentation végétale bien pensée. Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs…), céréales complètes, oléagineux, tofu, sont autant de sources précieuses à associer. L’astuce : varier, combiner, et toujours penser à l’assimilation des nutriments.
En manque d’inspiration ? Sophie-Laure propose en autre un exemple de menu végétal pour le soir: des crudités colorées en entrée, un dhal de lentilles corail, un yaourt végétal et un carré de chocolat pour le plaisir. Simple, rassasiant, accessible.
Une alimentation qui prend soin de soi et de la planète
Au fil de l’entretien, une idée se dessine : bien manger, c’est bon aussi pour la planète. En privilégiant le végétal, le local, le bio quand c’est possible, en cuisinant maison plutôt que d’acheter des plats préparés, on réduit son empreinte carbone tout en améliorant sa santé. Moins de viande, plus de végétal, c’est une équation gagnante sur tous les plans.
Et bonne nouvelle ; manger sain ne demande pas forcément plus de temps. Entre le batch cooking, une organisation simple et des produits de base, chacun peut adapter sa routine à son mode de vie.
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